|
A - I n f o s
|
|
a multi-lingual news service by, for, and about anarchists
**
News in all languages
Last 30 posts (Homepage)
Last two
weeks' posts
Our
archives of old posts
The last 100 posts, according
to language
Greek_
中文 Chinese_
Castellano_
Catalan_
Deutsch_
Nederlands_
English_
Francais_
Italiano_
Polski_
Português_
Russkyi_
Suomi_
Svenska_
Türkurkish_
The.Supplement
The First Few Lines of The Last 10 posts in:
Castellano_
Deutsch_
Nederlands_
English_
Français_
Italiano_
Polski_
Português_
Russkyi_
Suomi_
Svenska_
Türkçe_
First few lines of all posts of last 24 hours
Links to indexes of first few lines of all posts
of past 30 days |
of 2002 |
of 2003 |
of 2004 |
of 2005 |
of 2006 |
of 2007 |
of 2008 |
of 2009 |
of 2010 |
of 2011 |
of 2012 |
of 2013 |
of 2014 |
of 2015 |
of 2016 |
of 2017 |
of 2018 |
of 2019 |
of 2020 |
of 2021 |
of 2022 |
of 2023 |
of 2024
Syndication Of A-Infos - including
RDF - How to Syndicate A-Infos
Subscribe to the a-infos newsgroups
(fr) CNT-AIT Toulouse - Initiative de solidarité Olga Taratuta
Date
Sun, 24 Mar 2024 16:54:14 +0000
«La guerre est une sorte d'action, grâce à laquelle des gens qui ne se
connaissent pas s'entretuent pour la gloire et le bénéfice de gens qui
se connaissent très bien, mais ne s'entretuent pas» (Paul Valéry) ----
Ce texte est une version abrégée des publications de novembre et
décembre 2023 du site en ligne de Kharkov «Assembleia». Vous pouvez y
trouver de nombreuses références, vidéos, etc. http://assembly.org.ua.
---- Impasse. Ce mot a commencé à apparaître dans presque tous les
documents analytiques de la presse occidentale sur la guerre
russo-ukrainienne. Depuis le retrait de l'armée russe de Kherson en
novembre de l'année dernière, la ligne de front est gelée, quasiment
sans mouvement, malgré les tentatives sanglantes de chaque camp pour
atteindre un point de rupture en sa faveur et gagner de l'espace
opérationnel. Après le nouveau Verdun - le hachoir à viande qui s'est
déroulé pendant l'hiver et le printemps 2023 autour de Bakhmout - vint
une nouvelle «bataille de la Somme»[1]pour une douzaine de villages dans
les steppes de la côte d'Azov, qui à partir d'octobre se transforma
graduellement en un autre Verdun/Bakhmout autour d'Avdeevka. Si ce
dernier tombe, le même mécanisme se reproduira sur de nouvelles lignes
de front un peu plus loin. Pendant ce temps, le chaos de boue et de
cadavres à Krynki[2]ressemble peut-être déjà à une nouvelle Passchendale[3].
Si la référence à la Première Guerre mondiale - pour comparer
l'équilibre actuel des positions - n'est pas uniquement utilisée par les
commentateurs paresseux, par contre rares sont ceux qui rappellent
comment il fut mis fin à cette guerre. La guerre fut contrecarrée par
les travailleurs des pays en guerre: «La guerre n'a pas pris fin en 1918
à cause de la défaite militaire d'un côté ou d'un autre. Les généraux
auraient volontiers passé quelques années supplémentaires à tuer des
millions de personnes pour atteindre leurs objectifs.
La guerre a pris fin parce que différentes armées et populations
d'Europe s'y sont opposées. La plupart des gens savent que la Russie est
sortie de la guerre en 1917 grâce à la Révolution russe. L'un des
facteurs clés de la révolution a été la révolte des ouvriers et des
paysans russes contre la guerre et contre leur propre classe dirigeante.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'il y a eu d'importantes mutineries dans
l'armée française, ainsi que des mutineries plus petites, mais tout
aussi importantes dans l'armée britannique, en 1917. Le soulèvement clé
qui a mis fin à la guerre a été la mutinerie de la marine allemande à
Kiel en 1918.
Le haut commandement, dans une tentative désespérée de renverser le
cours de la guerre, ordonna de prendre la mer avec la flotte
pratiquement intacte. Mais les organisations navales clandestines, parmi
lesquelles se trouvaient des marins anarchistes, s'y étaient déjà
préparé. En réponse, ils formèrent des Conseils (Soviets) et
s'emparèrent de leurs navires, des ports et des casernes environnants.
Cela a provoqué une vague de mutineries militaires et de grèves
ouvrières, obligeant la classe dirigeante paniquée non seulement
d'Allemagne, mais aussi d'Europe dans son ensemble, à s'asseoir à la
table des négociations et à élaborer un traité de paix.»
Au moment où Trump ou un autre candidat isolationniste arrivera
probablement à la présidence des États-Unis, la guerre russo-ukrainienne
fera rage depuis trois ans. C'est à peu près le même temps qu'il a fallu
pour que la situation révolutionnaire murisse.[En 1917], ni les
«barrières d'arrières gardes», ni les tribunaux militaires, ni les
hordes de fanatiques qui crient dans les rues «nous nous battrons
jusqu'au dernier» n'ont sauvé[les partisans de la guerre].
La menace même que ceux qui fêteront le prochain Nouvel An 2024 dans les
tranchées sortent de leurs abris, se retrouvent en territoire neutre,
pour boire ensemble, puis rentrent chez eux avec des armes, peut devenir
une puissante incitation pour le Kremlin et Bankova[4]à entamer des
négociations afin d'empêcher quelque chose de beaucoup plus dangereux
pour les deux parties en guerre. Mais même si le scénario du début du
siècle dernier se répète - au lieu, par exemple, de celui de la guerre
Iran-Irak, qui sont restés coincés dans le même massacre pendant 8 ans
et ont ensuite tous deux déclaré leur victoire, ce qui n'a fait que
renforcer les deux régimes - cela signifie que l'année prochaine
apportera encore bien d'autres rivières de sang. Selon BBC News Ukraine,
avec le nouveau projet de loi sur la mobilisation, les Ukrainiens
pourraient être tenus de se présenter aux centres de recrutement dans
les 48 heures après avoir reçu une convocation par courrier électronique
ou par courrier recommandé.
Les «postiers de la mort» seront dotés de davantage d'outils pour
vérifier les documents de registre militaire des citoyens dans les rues,
les arrêter et les remettre aux bureaux d'enrôlement ou les inscrire sur
la liste des personnes recherchées. En cas de non-respect des
convocations, les délais d'arrestation et les amendes seront augmentés,
les contrevenants pourront être poursuivis par contumace et les
catégories des personnes ayant droit à un sursis seront restreintes. Il
est également proposé d'enrôler dans l'armée les personnes incarcérées.
Les prisonniers, voudront-ils aller au front, sachant que même les
personnes respectueuses de la loi, pour ne pas dire plus, ne sont pas
très bien entraînées et équipées - une grande question qui pourrait
menacer d'émeutes dans les prisons. La situation va devenir
particulièrement difficile pour les «évadistes» qui préfèrent échapper
aux combats en allant en prison. Lorsque «Assembleia» a commencé à tirer
la sonnette d'alarme sur le fait que les tribunaux de Kharkov avaient
cessé de prononcer des peines avec sursis en cas de non-présentation à
son unité militaire, de nombreux lecteurs locaux avaient balayé cette
information d'un revers de main en disant qu'il valait «mieux être en
prison que dans la tombe». Eh bien, voyons combien de temps avant que la
première option cesse d'être une alternative à la seconde.
Il n'existe aucune information publique jusqu'à quel niveau le plan de
mobilisation pour Kharkov est actuellement mis en oeuvre, mais les
autorités de l'État publié à l'automne des informations sur les régions
voisines. À Poltava, la mise en oeuvre n'est que de 13 %, à Soumy - 8 %.
Il y a une semaine, le chef du renseignement de défense ukrainien,
Kyrylo Budanov, a reconnu l'efficacité minime des Ukrainiens mobilisés
de force: «Tous les volontaires qui voulaient se battre sont venus au
cours des 6 premiers mois. Qui est en train d'être enrôlé maintenant?
Malheureusement, il n'y a pas de bonne réponse. Si vous ne trouvez pas
de motivation pour ces personnes, peu importe le nombre de personnes
conduites par la force ou selon les normes juridiques, leur efficacité
ne sera presque nulle. C'est, globalement, ce qui s'est produit ces
derniers temps». Alexeï Arestovitch, ancien conseiller du Cabinet de
Zelensky et l'un de ses principaux propagandistes, a déclaré fin
novembre: «Permettez-moi de citer quelques chiffres: 100 personnes ont
quitté les unités militaires sans autorisation par jour en Ukraine. 100
personnes par jour, c'est une brigade par mois. Une brigade s'échappe du
front chaque mois. 4,5 millions de réfractaires ne veulent pas
s'inscrire au service militaire. Dans les unités, il y a 30 à 40 et même
jusqu'à 70 % de refus. Ils disent simplement: «Je ne me battrai pas,
fais de moi ce que tu veux. Quelles sont les frontières de l'année
1991[5]?» Connaissant le besoin de battage médiatique en toute occasion
de cet ex-conseiller, ses estimations peuvent être exagérées, mais nos
sources ont parlé de nombreux objecteurs de conscience dans les forces
armées ukrainiennes même lors de la contre-offensive estivale.
Il ne s'agit pas de désertions à proprement parler, mais de refus de se
battre, c'est pourquoi ces militaires devraient être transférés vers des
unités non combattantes.
Côté Russe, un habitant de Belgorod de 44 ans a cassé la gueule à un
major de la police, qui a tenté de le convoquer au bureau
d'enregistrement et d'enrôlement militaire. De son côté, Le militant
libéral de Saint Petersbourg Grigory Sverdlin, fondateur du projet «Go
Forest, Go» visant à aider les Russes à éviter de participer à la
guerre, a partagé les statistiques suivantes sur sa page Facebook:
«Il y a de plus en plus de déserteurs. En octobre, presque un appel sur
cinq (!) à Go Forest Go consistait en une demande d'aide pour quitter
l'unité:
Avril: 121 sur 4288 appels, soit 2,8% des cas;
Mai: 87 sur 997, soit 8,7%;
Juin: 54 sur 644, soit 8,3%;
Juillet: 115 sur 1142, soit 10%;
Septembre: 185 sur 1614, soit 11,4%;
Octobre: 218 sur 1197, soit 18,2%
Environ 30 % des déserteurs russes restent en Russie. Parce qu'il n'y a
rien pour vivre à l'étranger, que c'est effrayant de traverser la
frontière et pour ne pas laisser ses proches derrière soi. Ils se
cachent, bougent d'un endroit à un autre, mais restent. Nous les aidons
également autant que nous le pouvons.». Cette augmentation, selon lui,
est due à la fatigue des mobilisés, qui n'espèrent plus la rotation, et
à la fatigue générale de la guerre. D'autres journalistes de cette
organisation ont appris que plusieurs déserteurs sans lien de parenté
racontaient que près de 80 % de leurs escouades s'étaient enfuies et que
seulement 15 % environ d'entre eux avaient été capturés.
Selon le décompte de «Mediazona», publié à l'occasion de l'anniversaire
du début de la mobilisation russe[le 21 septembre 2022], au cours de
l'année écoulée en Fédération de Russie il y a eu presque quatre fois
plus de condamnations pour abandon non autorisée d'une unité et
désertion qu'il n'y en avait chaque année dans de tels cas avant la
guerre: depuis juillet 2023, les tribunaux prononcent plus de 500
condamnations pour ces motifs chaque mois. Cela représente 2 à 3 % du
groupe de l'armée russe en Ukraine, ce qui semble pour l'instant un
petit chiffre, mais cela représente tout de même un pourcentage
significatif si vous le rapportez aux pertes des troupes soviétiques
tuées en Afghanistan par rapport au nombre total de ceux qui ont servi
là-bas. Sans compter que nombre des «disparus» d'Afghanistan sont en
fait des déserteurs qui ont réussi à s'échapper et qui ne sont jamais
revenus ... Il convient également de tenir compte du fait que la
motivation des Russes pour déserter est affaiblit par les frontières
européennes qui restent fermées aux Russes, le système de contrôle
social dans les villes russes, sans précédent dans l'histoire des
guerres, et le terrain essentiellement ouvert du sud-est de l'Ukraine,
où il est difficile de se cacher à la police militaire.
L'effondrement du moral de l'armée russe est également entravé par la
propagande ukrainienne, qui présente comme ennemis tous les citoyens
russes qui ne se prononcent pas ouvertement pour l'Ukraine, même s'ils
refusent de se battre (la propagande ukrainienne dit que ce sont tous
les mêmes «orques», mais seulement des lâches). Cela se produit pour la
même raison que pour la défense de l'Ukraine, le Pouvoir met l'accent
sur accentuer la pression sur les gens plutôt que de laisser se
développer des initiatives volontaires: les liens horizontaux à la base
sont dangereux pour quiconque détient le pouvoir. Mais ce même esclavage
de caserne peut contribuer à la fraternisation des ouvriers d'hier en
tenue de camouflage, leur faisant vite comprendre que les gens forcés
n'ont rien à partager, et que l'ennemi, c'est celui qui les pousse au
massacre.
Récemment, une déclaration de soldats russes des régions de Moscou et
d'Oulianovsk concernant des extorsions d'argent et des passages à tabac
de la part du commandement a été publiée. Les Militaires de l'unité
militaire 41680 ont déclaré que deux semaines après la signature de leur
contrat d'engagement, ils avaient été envoyés à l'assaut en direction
d'Avdeevka sans entraînement ni préparation. Selon leurs propos, la
plupart des combattants sont «battus et gardés dans des sous-sols» avant
d'être envoyés en mission. Leur collègue Artyom Yakupov a reçu un
diagnostic de commotion cérébrale après un autre passage à tabac. Sur
ces images fournies par l'armée, on peut voir l'homme avec des
contusions sur le visage. La petite amie d'Artyom a également confirmé
aux journalistes qu'il avait été battu par ses commandants. Le 12
octobre, il a reçu un obus et le 20, il a été envoyé à l'assaut, après
quoi il n'est pas revenu. Ils affirment également que des «extorsions»
monétaires allant jusqu'à 50 000 roubles par mois sont collectées par
les sergents major des 1re, 2e et 3e compagnies. L'argent serait destiné
à «des matériaux de construction, des pièces de véhicules, des
uniformes, des services funéraires et une aide psychologique aux proches
des morts». En fait, selon l'armée, les fonds collectés sont consacrés
aux besoins personnels du commandement. «Nous entendons à plusieurs
reprises les prix pour éviter les tempêtes. Certains paient 100 000
roubles», ont indiqué les militaires.
Le New York Times, citant des responsables américains, a averti le 11
décembre que «sans changement de stratégie, 2024 pourrait s'apparenter à
1916, l'année la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale, où des
milliers de jeunes hommes ont perdu la vie et où les lignes de bataille
ont très peu changé».
Ainsi, la fenêtre d'Overton s'ouvre de plus en plus et peut
éventuellement s'ouvrir si largement qu'elle cassera ses charnières et
explosera la tête de quelqu'un.
La politique de guerre jusqu'au dernier des Ukrainiens / Russes repose
en grande partie sur des femmes patriotes qui n'ont pas peur d'aller
elles-mêmes dans les tranchées pour y regarder les combats depuis la
tribune comme au temps des gladiateurs (mais le Colisée avait au moins
une entrée payante, alors que dans ce cas, aller supporter «notre
équipe» est disponible gratuitement). Si elles étaient obligés d'essayer
de surmonter ce problème de leurs propres mains[et avec leur propre
sang], elles diraient immédiatement «parvenons à un accord», «je ne dois
rien à cet État» et «pourquoi ai-je besoin de cette Ukraine/Russie». Les
deux régimes dictatoriaux retarderont donc la mobilisation des femmes
jusqu'à la dernière minute.
Mais même sans cela, la masse critique composée de celles et ceux qui ne
veulent pas défendre les villas et les yachts des uns et des autres
augmente progressivement...
Que devrions-nous souhaiter à notre public de libres penseurs, de
refuzniks et de cosmopolites pour l'année à venir? Au minimum, restez en
contact Assembleia.
Nous souhaitons à ceux qui envisagent de quitter les pays en guerre de
le faire avec succès et de s'installer dans un nouvel endroit. Pour ceux
qui ne veulent pas partir, nous souhaitons qu'ils aient le moins de
contacts possible avec la bande étatique et qu'ils deviennent aussi
autosuffisants que possible, au point même de créer des colonies
autonomes dans la nature rurale. Et bien sur, aidez les personnes et les
animaux dans le besoin, restez en bonne santé, développez-vous, étudiez
le communisme anarchiste. Cela peut s'avérer utile plus tôt qu'il n'y
paraît.
Plus haut, plus haut, le drapeau noir!
l'État est le bourreau des travailleurs!
Le soldat - à la maison chez lui!
L'État - aux ordures!
Paix entre les gens, guerre aux autorités!
Comment soutenir concrètement les compagnons d'Assembleia:
Pour Assembleia, l'information est cruciale. Sa production et sa
diffusion maximale est de première importance. Il y a plusieurs
possibilités d'y contribuer:
* vous pouvez diffuser le bulletin de l'Initiative Olga Taratuta, qui
traduit et diffuse les infos d'Assembleia et d'autres groupes
anti-guerre en Russie (notamment le KRAS, section de l'AIT en Russie).
Ecrire à contactchezsolidarite.online pour recevoir le bulletin;
* si vous avez des capacités de traduction (russe, ukrainien, anglais,
ou autres) et que vous avez un peu de temps et d'énergie, vous pouvez
vous joindre à notre équipe de traducteurs bénévoles;
* vous pouvez commander des autocollants en solidarité. 2 modèles
d'autocollants sont disponibles («déserteurs de tous les pays unissez
vous» et «guerre aux palais, paix aux chaumières»). Envoi par paquets de
e 25, 50 ou 100. (Vous pouvez panacher les modèles). Le prix (port
compris) est de 2,50 € pour 25, 5 € pour 50, 7,50 € pour 100
exemplaires. Chèques à l'ordre de CNT-AIT (mention Autocollants Ukraine
au dos) à envoyer à CNT-AIT 7 rue St Rémésy 31000 TOULOUSE
L'argent est - dans ce monde capitaliste - le nerf de la guerre.
Soutenez financièrement les compagnons d'Assembleia:
* en faisant un don en ligne sur leur plateforme:
https://www.globalgiving.org/projects/mutual-aid-alert- for-east-ukraine/
* par virement bancaire (en Euro) sur le compte suivant:
IBAN: FR81 2004 1010 1603 1175 7H03 7 45
BIC: PSSTFRPPTO
Titulaire du compte: CNT-AIT
Banque: Banque Postale
(Merci de nous un email à contactchezsolidarite.online pour nous
informer du virement bancaire)
https://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article1383
_________________________________________________
A - I n f o s
informations par, pour, et au sujet des anarchistes
Send news reports to A-infos-fr mailing list
A-infos-fr@ainfos.ca
Subscribe/Unsubscribe https://ainfos.ca/mailman/listinfo/a-infos-fr
Archive: http://ainfos.ca/fr
A-Infos Information Center